Les personnes atteintes de SP souhaitent continuer à travailler, mais elles peinent souvent à demeurer sur le marché du travail. Malheureusement, le manque de souplesse du programme de prestations de maladie de l’assurance-emploi fait que celui-ci ne répond pas aux besoins des personnes aux prises avec une maladie épisodique comme la SP. Par conséquent, plus de 60 p. 100 des personnes atteintes de SP se retrouvent tôt ou tard au chômage. Des changements s’imposent.
Nous demandons au gouvernement du Canada de prendre les mesures suivantes :
- Réduire de 600 à 400 le nombre d’heures nécessaires pour être admissible aux prestations de l’assurance-emploi (AE) de sorte que les personnes qui occupent des emplois précaires ou à temps partiel puissent bénéficier de telles prestations.
- Supprimer la période de carence d’une semaine applicable aux prestations de maladie de l’AE afin qu’aucune personne qui ne peut travailler en raison d’une poussée de SP n’ait à attendre avant de recevoir un tel soutien.
- Éliminer les taux de récupération des prestations dans les dispositions relatives au travail pendant une période de prestations de l’AE pour permettre aux gens de retourner au travail progressivement – sans pénaliser les personnes qui ont la capacité de travailler à temps partiel seulement ou suivant un horaire réduit.
Éliminer les taux de récupération des prestations dans les dispositions relatives au travail pendant une période de prestations de l’AE pour permettre aux gens de retourner au travail progressivement – sans pénaliser les personnes qui ont la capacité de travailler à temps partiel seulement ou suivant un horaire réduit.